L’origine du nom de la commune vient du gaulois novio, « nouvelle » et ialo, « clairière ». les défrichements de la grande forêt s’étendant à l’ouest de Saintes s’opèrent au milieu du XI° siècle.
Depuis 1259, la rive gauche de la Charente est sous influence anglaise, mais en 1351, le Seigneur de Nieul combat auprès des Français qui attaquent un camp retranché des Anglais. en 1472, Louis XI confie à René Chaudrier la châtellerie de Nieul, Soulignonne et La Clisse. Quelques autres logis datent de l’Ancien Régime, comme Les Touches, La Sendière, – dont ne subsiste qu’une fuie -, Les Guillets et Rousselet, résidence d’été au XVII° siècle du prieur de St-Eutrope de Saintes, qui exerce le droit de patronage sur la paroisse.
A la Révolution, la garenne de Nieul approvisionne en bois le port de Rochefort. Vers 1830, la commune compte deux fours à chaux et un moulin à foulon, pour les tissus de laine.
A la fin du siècle, le phylloxéra provoque la disparition du vignoble. l’élevage se développe et une laiterie coopérative est ouverte en 1911, qui ferme au début des années 1980.